Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) a intercepté à l’aéroport de Miami des monolithes sculptés d’Ikom (Nigeria), taillés entre le XIe et le IIIe siècle avant notre ère.

Les douanes américaines ont annoncé mardi 20 octobre avoir saisi à l’aéroport de Miami d’anciennes pierres sculptées en provenance du Cameroun, connues sous le nom de monolithes d’Ikom, qui sont arrivées aux États-Unis en utilisant de faux documents. Selon des experts, ces pierres ont été taillées entre 200 et 1.000 ans avant Jésus Christ, a déclaré dans un communiqué le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP).À lire aussi : Archéologie : un pillage qui peut rapporter des petites fortunes

Les douanes n’ont pas indiqué combien de ces pierres, véritable trésor archéologique, avaient été saisies, mais ont précisé qu’elles seraient «rapatriées» au Cameroun. Les monolithes d’Ikom proviennent d’une région proche de la ville d’Ikom, dans le sud du Nigeria, frontalier du Cameroun. Selon l’Unesco, ces monolithes en pierre volcanique gravée comportent «une forme d’écriture et un système complexe d’informations codifiées», et «chaque pierre, comme une empreinte digitale, est unique».À lire aussi : Au Soudan, les chercheurs d’or détruisent les sites archéologiques

Cette saisie est «le dernier exemple» des efforts réalisés afin de «mettre en œuvre les lois internationales sur le rapatriement des objets anciens», s’est félicité Robert Del Toro, responsable des douanes à l’aéroport international de Miami.

Source:Par Le Figaro avec AFP,Publié le 21/10/20

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