Hommage à Francis Bebey
Francis Bebey nous a quittés le 28 mai 2001. C’est donc aujourd’hui le vingtième anniversaire de sa mort. J’attendais que nos médias prolifiques nous offrent une tribune sur ce grand panafricaniste. Un grand homme par l’esprit dont l’œuvre littéraire et artistique est sans commune mesure.
Francis Bebey n’a pas seulement brillé sur les scènes musicales. Il nous laisse une œuvre littéraire qui alimente les bibliothèques du monde. Qui ne se souvient de son roman « Le fils d’Agatha Moudio » qui a été couronné d’un prix et qui a été traduit en anglais, en allemand et en polonais ?
Le fis d’Agatha Moudio est l’histoire d’une grande drôlerie contemporaine. L’histoire se situe à l’époque coloniale. Une femme noire, mariée à un homme noir accouche d’un enfant métis. Devinez la réaction de l’homme ?
Francis Bebey était aussi un musicologue insatiable qui écurait l’Afrique pour y découvrir des instruments de musique qui accompagnaient ses chansons. Au sommet de son art, il nous a aussi offert la chanson « Idiba » qui a été reprise par son ami et complice, Manu Dibango.
Mais, que diraient nos frères de la république Démocratique du Congo qui ont eu l’honneur et le bonheur d’immortaliser une de ses chansons qui ne nous quittent plus des lèvres, « Kinshasa » ?
Francis était un grand africaniste qui se battaient pour vulgariser les instruments de musique de notre Afrique.
Pour tous les fans de la musique de Francis Bebey et à l’occasion du vingtième anniversaire de sa mort, Vincent Mahey réédite « Dibiye » : un album majeur dans la discographie de l’artiste camerounais.

Par Michel Lobé Etamé

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