Pour d’autres en revanche, malgré ses belles ambitions, cette réforme agirait à l’envers.

Sur le plan social, elle accroîtrait des inégalités d’accès. Parcoursup bloquerait l’accès à l’Université. L’individualisation des rémunérations dans les commissions de sélection pour un travail fait collectivement créerait davantage des inégalités.

 

Sur le plan de la sélection, l’enseignement supérieur doit se faire par égalité des moyens à tous. La sélection est un système probabiliste pour faire un choix assez déterminant pour l’avenir d’un jeune. Ce système renforcerait assez massivement les inégalités sociales. Il se poserait, en outre, les problèmes des conditions de mise en place de la rémunération dans les commissions de sélection, d’absence d’anonymat lors de la sélection des candidats, des inégalités entre candidats de différents lycées confortées notamment par l’article 3 de la loi O.R.E qui consacre le bénéfice d’un accès prioritaire, à l’ensemble des formations de l’enseignement supérieur public, aux meilleurs élèves dans chaque série et spécialité de l’examen de chaque lycée sur la base de leurs résultats au baccalauréat dans un environnement où certains lycées seraient mieux notés par rapport à d’autres, d’inexploitabilité des CV et lettres de motivation dans les filières en tension et du traitement difficile des projets particuliers des candidats à cause de leur nombre élevé. A cela, s’ajoute le fait que les critères de sélection des commissions dans le cadre de Parcoursup ne sont pas rendus publics.

 

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