En Afrique de l’Ouest, comme en Afrique tout court, le Pays des éléphants est en lui même cette bête dont les défenses, desquelles il tien son nom, sont si prisées.

Moteur économique dans la sous région, la Côte d’Ivoire a te tout temps, comme du miel, attirée les mouches, certaines, pour ne pas dire la majorité, se contentant de se gaver de ce miel si bon que des quatre coin du monde, surtout occidental, on en rêve.
En proie à de gros troubles, voici plusieurs années que le pays de Félix Houphouët-Boigny, disparu le 7 décembre 1993, semble avoir oublié la signification d’un mot qui lui était cher: “la Paix”.
Son successeur constitutionnel avait tenu, non sans difficulté, jusqu’en décembre 1999, et ce coup d’Etat qui porta, de manière éphémère, le Général Robert Guei; et un peu plus tard l’opposant historique au “père de l’indépendance” Laurent Gbagbo, cette fois-ci de manière démocratique.
Dès alors, la communauté, dite internationale initia contre celui-ci, qualifié de forte tête, une cabale qui allait, au bout de dix années d’un règne sans règne, le conduire, ainsi que quelques personnes de son entourage, à la Cour Pénale Internationale, non sans la bénédiction revendiquée d’un certain Nicolas Sarkozy, alors Président de la République Française, ancien maître colonial, qui selon ses dires: “a installé son ami au pouvoir”.
A deux ans de la fin du second mandat de cet “amis”, les couteaux sont entrain d’être aiguisées et les appétits montent.
Certains décrient en ce moment le bégayement de l’histoire qui prévaut en Afrique du nord, pourtant ceci semble être inscrit dans l’ADN du continent car, au même moment, des voix chères au PDCI(Parti Démocratique de Côte d’Ivoire), parti créé par Félix Houphouët-Boigny, s’élèvent pour demander à Henri Konan Bédié, déjà successeur à celui-ci après son décès, d’être candidat pour succéder à Alassane Dramane Ouattara, actuel chef d’Etat, démocratiquement choisi par Nicolas Sarkozy et le peuple militairement informé toujours par celui qui, en 2011, arrosa ses mains de plusieurs litres de sans ivoiriens et…Libyens.
Ce appel pour revoir Monsieur Henri Konan Bédié présider aux destinées de son pays, est ce que l’un des siens, Charles Vabé, promoteur du web-Journal PressOpinion, et proche collaborateur en communication de Basile YAO, nouveau délégué Île-de-France du PDCI, est venu lancer sur le plateau de JMYVPLUS, tout en distribuant quelques points négatifs aux camps d’en face.
A un peu plus de 2 années du scrutin qui devra désigner le “nouvel-ancien-nouveau” chef d’Etat Ivoirien, est ce que le peuple qui a soif de paix, et de pain, se montrera réceptif de cet appel?

JMTV+

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