Le 21 0ctobre 2016, à 200 kilomètres au sud de Yaoundé, la capitale du Cameroun, se produisait la catastrophe ferroviaire d’Eséka.

 Selon la source officielle, cet accident fit 79 morts et au moins 550 blessés. Le train appartenait à la Camrail, filiale camerounaise du groupe Bolloré, à hauteur de 77,4%.

le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun et le Comité de libération des prisonniers politiques (une ONG basée en France) ont déposer des plaintes contre X, notamment pour des “faits d’homicides volontaires et de mise en danger de la vie d’autrui”

Même si la plainte est déposée contre “X”, c’est bien la Camrail, le groupe Bolloré et “les actionnaires capables d’infléchir sa politique de sécurité”, c’est-à-dire l’Etat du Cameroun (13,5% de la Camrail), qui sont clairement visés.

Le 6 février 2019 aura lieu la 1ère audience judiciaire.

Qui a fait quoi ? Qui aurait dû faire quoi ? Qui a failli où ?  en une phrase, Comment en est-on arrivé là ? 

Pour en parler nous recevons aujourd’hui Joël Didier ENGO, président du Comité de Libération des Prisonniers Politique, et l’avocat des plaignants, Maître Stéphane Bobé Enguéléguélé

JMTV+ & L’OBS

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